Très intéressant article de George Siemens qui avait sans doute autre chose en tête en "inventant" le premier MOOC Connectiviste.
Ce n'est pas (seulement) vers le "massive teaching" que l'enseignement supérieur doit s'orienter mais vers des formes de "Learning" plus personnalisées, plus contextualisées, ancrées dans les individus et le collectif ...
Les MOOC nous font réfléchir à la valeur de la présence.
Ne gâchons pas cette occasion historique, encore tout ébloui
par l'illusion du savoir-transmis-donc-appris !
D'autre part, si les "savoirs" ainsi externalisés, transmis et véhiculés ... nous libèrent de la tradition séculaire du cours ex-cathedra, c'est à nous inexorablement que revient la tâche d'apprendre, d'imaginer les espaces-temps de l'apprentissage à l'ère numérique.
Cours en ligne : après le MOOC, le SPOC
30.10.2013, publié dans World0
Critiqués pour leur fort taux d'échec de l'autre côté
de l'Atlantique, les MOOC n'ont plus la côte aux Etats-Unis
et pourraient bientôt être éclipsés par les SPOC (pour small private online classes).
de l'Atlantique, les MOOC n'ont plus la côte aux Etats-Unis
et pourraient bientôt être éclipsés par les SPOC (pour small private online classes).
C'est pas de moi, mais de ETH Zuerich.
Alors qu'en France, les inscriptions à la première plate-forme nationale de
MOOC viennent de s'ouvrir, aux Etats-Unis, ces cours
multimedia en ligne ouverts à tous, critiqués, sont déjà en perte
de vitesse. Et une nouvelle forme d'enseignement en ligne est en train d'émerger
: il s'agit des SPOC (small private online classes).
Manque d'interaction dans les MOOC
Les MOOC sont notamment incriminés
outre-Atlantique pour le
nombre élevé d'étudiants qui abandonnent avant la fin du cursus.
L'Université de San José a d'ailleurs suspendu la diffusion de ses MOOC sur
la plate-forme Udacity, car le taux d'abandon chez les étudiants inscrits, 56
% en moyenne, atteignait 76 % sur certaines matières.
Une situation que les détracteurs du modèle attribuent
au peu d'interaction entre enseignants et étudiants, le professeur
ne pouvant répondre aux sollicitations des milliers de personnes qui
suivent le MOOC. Selon la BBC,
il y aurait eu davantage d'inscriptions aux MOOC d'Harvard en 1 an qu'à
l'université pendant ses 377 ans d'existence !
Les MOOC bientôt supplantés par les SPOC ?
C'est dans ce contexte qu'ont commencé à émerger les
SPOC, expérimentés par exemple à Harvard et San José. Il s'agit toujours
de cours multimedia en ligne, mais réservés à un petit groupe
d'élèves. Ils visionnent le cours avant de se rendre en classe
"réelle", avec un enseignant qui consacre alors son temps à développer
les notions évoquées dans la vidéo, répondre aux questions et expliquer les
points difficiles. Le SPOC peut également inclure des éléments d'évaluation
type MOOC.
San José, dont l'expérience MOOC avait été peu
concluante, a conclu un partenariat SPOC avec la plate-forme Edx, dont les
premiers résultats sont encourageants. Selon un enseignant de
l'université, cité parSlate, 91 % des étudiants ont
obtenu leur examen à la fin du cours basé sur le SPOC, contre 65 % en moyenne
les années précédentes.
Une approche pas si révolutionnaire ?
Le concept du SPOC semble finalement proche de celui
de "classe inversée" déjà expérimenté depuis
quelques temps. Lors d'une "classe inversée", les élèves
visionnent une vidéo du cours enregistrée par l'enseignant sur Youtube avant
d'aller en classe.
C'est également une approche défendue par Salman
Khan, fondateur de la Khan Academy : il avait en effet encouragé
les enseignants à utiliser les vidéos pédagogiques mises
en ligne sur la plate-forme pour "inverser la classe".
Elsa Doladille
MOOC, SPOC, CLOM, FLOT ... Moi,
mon cours hybride, je l'ai appelé TORQUE : Tiny, Open-with-Restrictions,
focused on QUality and Effectiveness
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