Le parcours de Stéphane Côté en est un où une certaine effervescence l’entoure concernant la pédagogie. Si vous l’avez déjà rencontré en personne, vous avez tout de suite remarqué son emballement quasi enfantin lorsqu’il parle de l’enseignement.
En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ces idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler là pédagogie 3.0.
En 2012 il quitte son poste de conseiller pédagogique en TIC qu’il occupait depuis plus de 4 ans pour aller lui-même mettre à l’épreuve cette vision de la pédagogie actualisée afin de voir si oui ou non, il y a matière à partage et à déployer…
À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ces effets néfastes sur la réflexion. Quand on enseigne, on a constamment une cloche qui viendra terminer la présente période qui est polluée par mille interventions.
De plus, constamment pris dans le tourbillon de préparer la prochaine demi-heure, journée, projet, photocopie, réunion et récolte des observations sur les apprentissages, il est facile de se perdre dans le genre d’omniprésence du sentiment d’urgence.
Toutefois, Stéphane se relève les manches et ne se laisse pas abattre par cette réalité. Il cherche un moyen de créer plus d’espace et de temps dans cette course contre la montre et y arrive en appliquant la pédagogie 3.0.
Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe:
Maintenant, d’où provient la nomenclature de la pédagogie 3.0? Elle se veut faire une référence au changement qui s’est produit sur le Web et fait un parallèle avec l’enseignement.
Introduction sommaire aux 3 pédagogies
Essentiellement, afin d’optimiser l’impact d’un enseignant sur les apprentissages et la réussite, il est important de mentionner qu’il ne faut pas nécessairement dépendre que de l’une seule de ces 3 approches. Ce serait l’équivalent à la mode disant que le pamplemousse est un bon fruit et se lancer alors dans une diète en ne mangeant que ce fruit.
Pour ces mêmes raisons, un enseignant qui propose environ 30 % du temps à chacune des deux premières approches et se réservant un 40% pour la dernière aura un impact qui pourra s’observer dans le gain en fait de résultats de la moyenne de classe de près de 5 %, ce qui n’est pas négligeable.
Bien que l’intention semble être ici d’améliorer les notes, dans les faits, il n’en est rien. La progression des élèves n’est que la conséquence d’un engagement plus actif des élèves. Dans la pédagogie 3.0 bien dosée, l’idée est d’utiliser:
Rappelez-vous que la venue de la 3.0 dans votre classe ne remplacera jamais les deux autres, elle les complète et les bonifie! Même en 2014, on a encore besoin de marcher, de prendre l’auto et si on veut aller visiter un autre continent ou déployer ses ailles et voler plus haut, rien ne sert de sauter ou de perdre 4 jours en voiture, il est mieux de passer à l’avion.
C’est la même chose en pédagogie, bien qu’une grande quantité de conseillers pédagogiques vous diront le contraire, les élèves ont besoin de travail individuel sur des tâches parfois répétitives, ils ont aussi besoin de collaborer pour apprendre avec les questions générées par les autres, toutefois pour aller plus loin, on ne peut y arriver seulement avec le travail d’équipe, ou seulement avec les tâches répétitives.
Bref, cet article se voulait être un résumé de la pédagogie 3.0. Pour en savoir plus sur les éléments “praticopratique” de la 3.0, je vous invite à cliquer sur les différentes parties de cette représentation. Certaines vous amèneront vers des articles qui traitent plus en détail des éléments qui vous intéressent.
Rappelez-vous toutefois que les intentions sont importantes et que c’est l’ensemble de ces tâches qui donnent plus que la simple addition des exercices proposés. Ce qui ne vous empêche quand même pas d’essayer pour vous certains trucs offerts ici!
Enfin, pour qu’une tâche puisse obtenir l’approbation de la pédagogie 3.0 (approche autogénérante, c’est à dire qui se déploie grâce à l’engagement intrinsèque de plus de 95% des élèves), il faut :
En effet, il cherche, découvre, évalue, mesure l’impact de ces idées qui se tissent autour d’une approche non conventionnelle qu’il décide d’intituler là pédagogie 3.0.
En 2012 il quitte son poste de conseiller pédagogique en TIC qu’il occupait depuis plus de 4 ans pour aller lui-même mettre à l’épreuve cette vision de la pédagogie actualisée afin de voir si oui ou non, il y a matière à partage et à déployer…
À son atterrissage dans la réalité d’une classe, il remarque qu’il avait oublié la pression du temps et ces effets néfastes sur la réflexion. Quand on enseigne, on a constamment une cloche qui viendra terminer la présente période qui est polluée par mille interventions.
De plus, constamment pris dans le tourbillon de préparer la prochaine demi-heure, journée, projet, photocopie, réunion et récolte des observations sur les apprentissages, il est facile de se perdre dans le genre d’omniprésence du sentiment d’urgence.
Toutefois, Stéphane se relève les manches et ne se laisse pas abattre par cette réalité. Il cherche un moyen de créer plus d’espace et de temps dans cette course contre la montre et y arrive en appliquant la pédagogie 3.0.
Définition de la pédagogie 3.0 :
Contrairement à une méthode, la pédagogie 3.0 est une approche complète qui englobe:
- une gestion de classe axée:
- sur le respect,
- le gain de l’autonomie des élèves
- des tâches qui visent
- l’apprentissage sur le long terme
- et l’amélioration des stratégies de lecture,
- et surtout, une motivation intrinsèque de tous les élèves réalisable par la progression des résultats de chacun.
Maintenant, d’où provient la nomenclature de la pédagogie 3.0? Elle se veut faire une référence au changement qui s’est produit sur le Web et fait un parallèle avec l’enseignement.
Introduction sommaire aux 3 pédagogies
Essentiellement, afin d’optimiser l’impact d’un enseignant sur les apprentissages et la réussite, il est important de mentionner qu’il ne faut pas nécessairement dépendre que de l’une seule de ces 3 approches. Ce serait l’équivalent à la mode disant que le pamplemousse est un bon fruit et se lancer alors dans une diète en ne mangeant que ce fruit.
Pour ces mêmes raisons, un enseignant qui propose environ 30 % du temps à chacune des deux premières approches et se réservant un 40% pour la dernière aura un impact qui pourra s’observer dans le gain en fait de résultats de la moyenne de classe de près de 5 %, ce qui n’est pas négligeable.
Bien que l’intention semble être ici d’améliorer les notes, dans les faits, il n’en est rien. La progression des élèves n’est que la conséquence d’un engagement plus actif des élèves. Dans la pédagogie 3.0 bien dosée, l’idée est d’utiliser:
- la ped 1.0 pour ce à quoi elle est excellente et a encore sa place en 2014, soit de démontrer une application de stratégies efficaces qui sont claires et concises. Des travaux dans des cahiers ne sont pas à proscrire ici, toutefois ils sont à être utilisés avec parcimonie.
- La ped 2.0 prendra son envol pour ressauter les élèves et de tirer profit d’une multitude de rétroactions rapides par les pairs. Ces derniers devront toutefois être guidés au début afin que le tout soit bénéfique.
- La 3.0 quant à elle englobe 3 objectifs, soit une gestion de classe axée sur le respect, des tâches de contribution (plutôt que de la collaboration) axée sur l’apprentissage sur le long terme + une amélioration des stratégies de lecture et un ensemble d’organisations entourant les évaluations afin de rendre la progression visible pour tous les élèves, qu’ils aient 30% ou 90%.
Rappelez-vous que la venue de la 3.0 dans votre classe ne remplacera jamais les deux autres, elle les complète et les bonifie! Même en 2014, on a encore besoin de marcher, de prendre l’auto et si on veut aller visiter un autre continent ou déployer ses ailles et voler plus haut, rien ne sert de sauter ou de perdre 4 jours en voiture, il est mieux de passer à l’avion.
C’est la même chose en pédagogie, bien qu’une grande quantité de conseillers pédagogiques vous diront le contraire, les élèves ont besoin de travail individuel sur des tâches parfois répétitives, ils ont aussi besoin de collaborer pour apprendre avec les questions générées par les autres, toutefois pour aller plus loin, on ne peut y arriver seulement avec le travail d’équipe, ou seulement avec les tâches répétitives.
Bref, cet article se voulait être un résumé de la pédagogie 3.0. Pour en savoir plus sur les éléments “praticopratique” de la 3.0, je vous invite à cliquer sur les différentes parties de cette représentation. Certaines vous amèneront vers des articles qui traitent plus en détail des éléments qui vous intéressent.
Rappelez-vous toutefois que les intentions sont importantes et que c’est l’ensemble de ces tâches qui donnent plus que la simple addition des exercices proposés. Ce qui ne vous empêche quand même pas d’essayer pour vous certains trucs offerts ici!
Enfin, pour qu’une tâche puisse obtenir l’approbation de la pédagogie 3.0 (approche autogénérante, c’est à dire qui se déploie grâce à l’engagement intrinsèque de plus de 95% des élèves), il faut :
- Que 95% des élèves soient engagés par le plaisir ou la reconnaissance qui découle de la tâche.
- Que les participants connaissent la finalité de la tâche, soit l’amélioration des résultats scolaires de tous.
- Que les élèves consomment et interagissent avec les productions des autres.
- Que le mode de fonctionnement proposé soit la contribution, et non la collaboration.
- La contribution laisse les élèves libres de travailler comme bon leur semble, soit individuellement, soit en petites ou grosses équipes. Toutefois, tous gagnent alors à contribuer aux besoins des autres. Ainsi, les introvertis peuvent devenir très “populaire” car ils apportent souvent des idées qui sont pensées “hors de la boite” alors ceux en groupes peuvent produire plus rapidement. Ainsi, la force de chacun est respectée et amenée à une reconnaissance par les pairs des forces de chacun.
- Une bonification supplémentaire pourra être introduite (salaire sous forme de contrat (voir la vidéo sur les Riens sous la bulle Autonomie dans la section verte de la gestion de classe), vente des services, ou des produits, points cumulés en équipe lors d’examens), toutefois cet ajout doit venir ajouter, et non déplacer la motivation intrinsèque de l’élève, vers une course au gain qui fait perdre l’engagement réel de l’élève. C’est donc à être utilisé avec une grande attention.
Au plaisir
Stéphane Côté
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