Très intéressant mémoire de DCB de l’Enssib, Il est signé Frédéric Souchon : Faire vivre les ressources numériques dans la bibliothèque physique. Le cas des bibliothèques universitaires. L’auteur y aborde la manière dont les ressources numériques sont traduites en dispositifs passerelles, c’est à dire incarnées dans des objets tangibles, qu’il s’agisse de cubes, de fantômes, d’affichettes, etc. (voir les photos ci-dessous). Pour mémoire, un dispositif passerelle est un dispositif dont la caractéristique est de proposer une interface entre un milieu tangible et des données numériques. Prenant acte de la difficulté à « valoriser les ressources numériques », véritable serpent de mer de la profession, l’auteur propose un éclairage assez intéressant sur les principaux dispositifs qui sont généralement utilisé : les QR code. L’auteur rappelle à juste titre que si ces dispositifs se sont répandu c’est aussi parce qu’ils ont été très tôt placés sous licence libre(il faudrait préciser laquelle) : Cette technologie a été inventée au début des années 1990 par l’entreprise japonaise Denso-wave qui a décidé de la publier sous licence libre en 1999, ce qui a beaucoup contribué à sa diffusion,d’abord au sein de l’archipel nippon, puis dans le monde entier grâce à l’essor des smartphones à la fin des années 2000. Dans le sillage de cette invention, aussi appelée QR code pour Quick reponse code, d’autres types de code-barres 2D ont vu le jour, certains sous licence libre comme le Datamatrix, d’autres sous licence propriétaire comme le Flashcode, développé par l’Association française du multimédia mobile L’auteur d’attache ensuite à tenter de faire le point sur la réelle utilisation des QR codes en citant quelques études décevantes. Pour autant, je suis comme lui convaincu qu’il est très difficile de tirer des conclusions hâtives : Que faut-il conclure de ce tour d’horizon ? Eu égard à la diversité des contextes d’utilisation évoqués et en l’absence d’étude systématique, il paraît quelque peu hasardeux d’émettre un jugement définitif quant au bien-fondé de l’utilisation des QR codes en bibliothèque. Qui plus est, il convient de faire la part des choses entre ce qui est imputable à l’outil et ce qui relève de la manière dont celui-ci est employé. Si les contenus liés ne correspondent point aux attentes et aux besoins des usagers, il y a fort à parier que ces derniers ne se précipiteront pas pour flasher les pictogrammes proposés. À cet égard, nous rappellerons qu’éditer des QR codes ne peut en aucune manière constituer un objectif en soi. (…) Les QR codes, comme nous l’avons évoqué, sont susceptibles de servir d’autres objectifs que la seule diffusion de contenus numériques : un objectif communicationnel, d’une part, en faisant office de marqueur identitaire permettant d’ancrer l’image d’un établissement dans la culture numérique, et un objectif informationnel d’autre part, en jouant le rôle de signalétique de proximité pour le signalement des ressources numériques dans les espaces. Il est parfaitement vrai que tout l’intérêt des QR code est aussi dans leur affordance, c’est-à-dire dans leur capacité à susciter leur utilisation. De plus, afin de faciliter à la fois l’usage et l’évaluation des QR code, il est assez simple d’adopter trois réflexes qui sont en général oubliés : Sources : le blog de Silvae |
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mardi 22 avril 2014
Matérialiser les ressources numériques : retours d’expériences
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