vendredi 13 décembre 2013

Analyse des effets de l’enseignement hybride à l’université : détermination de critères et d’indicateurs de valeurs ajoutées


Analyse des effets de
l’enseignement hybride à
l’université : détermination de
 critères et d’indicateurs de valeurs
ajoutées
 


















Ce modèle détermine cinq facteurs (informations, motivations, activités, interactions et productions) qui, exploités avec pertinence et efficacité, permettent de construire des dispositifs pédagogiques(incluant ou non les TIC d’ailleurs) pour stimuler un apprentissage en profondeur, ayant du sens et transférable dans la vie socioprofessionnelle.
«
Ainsi, s’il est utile que des informations soient mises à disposition (Saljo, 1979), il est important que l’entrée en apprentissage se passe dans un contexte authentique, motivationnel (Biggs et Telfer, 1987). Des activités cognitives de haut niveau peuvent alors être évoquées (abstraction,analyse, synthèse); elles sont entraînées par l’ interactivité de la situation pédagogique (Savoie et Hughes, 1994) et conduisent à une réappropriation des contenus et des méthodes par la personne qui apprend, qui construit, qui se construit » (Lebrun, 2007a, p.163

Les « objets» dont nous observons la genèse instrumentale sont des dispositifs hybrides de formation que nous définissons ainsi (Lebrun, 2005) :
1) Nous entendons par dispositif un ensemble cohérent constitué de ressources, de straté-gies, de méthodes et d’acteurs interagissant dans un contexte donné pour atteindre un but. 
Le but du dispositif pédagogique est de faire apprendre quelque chose à quelqu’un ou mieux (peut-on faire apprendre?) de permettre à «quelqu’un» d’apprendre «quelque chose».
2) Dans la foulée de la définition de dispositif hybride proposée par Charlier, Deschryver et Peraya (2006), les dispositifs que nous considérons ici sont supportés par une plateforme technologique (un rassemblement d’outils) et leur caractère hybride provient d’une modification de leurs constituants (ressources, stratégies, méthodes, acteurs et finalités) par une recombinaison des temps et des lieux d’enseignement et d’apprentissage
: il s’agit donc bien d’un continuum dont une dimension est liée au rapport présence-distance et une autre au rapport « enseigner »-«apprendre».








Sources : http://www.ritpu.org/IMG/pdf/RITPU_v07_n03_47.pdf

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